Clé de chiffrement (Encryption key)
En cryptographie, chiffrer consiste essentiellement en une modification d’une suite d’octet représentant l’information. Ces modifications sont des opérations mathématiques effectuées suivant un algorithme déterminé. Les algorithmes cryptographiques sont connus, il est donc nécessaire d’utiliser un paramètre d’entrée supplémentaire pour garantir le secret de l’opération. Ce paramètre essentiel est la clé de chiffrement. Il existe deux types de clé, fonction du type de système cryptographique utilisé. Le chiffrement reposant essentiellement sur des problèmes mathématiques (notamment arithmétiques pour les problèmes de factorisation), la longueur de la clé, exprimée en bits, permet d’évaluer la robustesse d’un système. Aucun système cryptographique n’est totalement « incassable », à l’exception de OTP* – One Time Pad, qui n’utilise pas de clé de chiffrement. Les clés symétriques ont une longueur minimale de 128 bits aujourd’hui et les clés asymétriques 1024. La longueur des clés doit augmenter en fonction de l’augmentation des capacités de calcul à disposition des attaquants. Cet aspect soulève deux problématiques liées aux clés de chiffrement en cryptographie :
- La longueur des clés, qui est liée à la capacité à la casser ;
- La périodicité de renouvellement qui est liée à la probabilité de compromission ou au volume de données échangé.